Formation reconnue ou non ?
Formation diplômante, certifiante, qualifiante… Ces termes peuvent prêter à confusion quelquefois, du fait qu’ils sont actuellement utilisés à tort et à travers. On aura alors tendance à penser qu’une formation diplômante est meilleure qu’une formation certifiante. Le principe est pourtant simple. Une formation est diplômante quand elle est sanctionnée par un diplôme, et ainsi de suite. Le problème est de savoir si le document obtenu est reconnu, quelle que soit sa nature. Plus de lumière là-dessus !
Trois reconnaissances officielles
La reconnaissance est dite officielle si elle est publiée au Journal officiel ou dans une convention collective. De ce fait, on distingue les reconnaissances suivant :
– Le Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP)
– La reconnaissance par les branches professionnelles
– Les habilitations requises pour l’exercice d’un métier
La reconnaissance peut être acquise de droit, quand il s’agit des diplômes des ministères tels le Bac Pro, le CAP, BTS, diplôme d’Etat… Mais la reconnaissance peut également être demandée par l’école pour que sa certification figure dans le RNCP.
La reconnaissance selon les branches professionnelles
Ayant été mise en place par des branches professionnelles, cette reconnaissance correspond à des certifications spécialisées qui garantissent des compétences tournant autour d’un métier en particulier. Ces certifications ne correspondent à aucun niveau d’études, mais sont toutefois très appréciées par les employeurs. En effet, ceux-ci peuvent s’assurer que leur employé (ou futur employé) dispose des connaissances de base nécessaires pour le poste qu’ils pourvoient. Pour l’employé, le type de formation ayant cette reconnaissance lui fera gagner plus de temps, avec un coût plus faible que pour une formation diplômante.
Les habilitations pour l’exercice d’un métier en particulier
Dans ce cas, la formation est plus spécifique pour l’exercice d’un métier. Elle n’est inscrite dans aucun répertoire officiel, mais est toutefois exigé pour l’exercice d’un métier en particulier. Tel est le cas des CACES, qui certifient que le salarié a été formé pour la conduite d’engin de chantier, ou encore le cas des habilitations électriques.